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Étiquette : Génération Z

Les quadras. Etude sur leurs attentes.

Coincés entre la turbulente génération Y et les seniors au centre de toutes les attentions, les quadras seraient isolés et déboussolés… L’Etude Alter Ego Solutions et Françoise Toulemonde (spécialiste des études marketing) s’intéressent à cette génération discrète en lui consacrant une étude. 1 200 cadres quadragénaires ont répondu dans toute la France.

Résultats : des quadras plutôt individualistes et pas forcement en attente de plus de responsabilités, comme les Y ! Des réponses qui surprennent et qui mettent à mal le traditionnel « effet générationnel ».

Les résultats de l’étude indiquent que cette population est bloquée dans sa progression à la fois par les seniors et les quinquas qui trustent le haut de la pyramide et la génération Y qui révolutionne les modes de communication au sein de l’entreprise. Conséquence : une impression générale d’être les laissés-pour-compte après s’être investis sans limite.

Selon l’étude réalisée, les quadras rivalisent d’individualisme avec la génération Y .

Réussir dans le travail c’est avant tout un projet personnel : toujours apprendre et découvrir pour 45 % d’entre eux, arriver à concilier vie pro et vie privée pour 39 % alors qu’ils sont seulement 12 % à estimer que la réussite c’est avoir des responsabilités importantes et à peine 10 % à penser que c’est diriger une équipe ou manager un centre de profit.

5 profils de Quadras

Au final, l’image du quadra – bon élève au bord de la crise de nerfs – est balayée par une réalité plus complexe et diversifiée.

–    Les Compétiteurs : en totale adhésion avec les valeurs de l’entreprise, ils apprécient leur travail et sont optimistes pour l’avenir. Individualistes et conquérants, ils ont constamment besoin de nouveaux challenges.
–    Les Bâtisseurs : ambitieux et confiants, les Bâtisseurs veulent s’engager dans un projet collectif et peser sur la stratégie de l’entreprise. Ils ont une forte capacité d’entraînement et un sens politique aiguisé.
–    Les Alternatifs : désabusés par rapport à l’entreprise, ils sont en quête de plus de sens dans leur travail et souhaitent se remobiliser dans un projet collectif. Ils aimeraient être formés à un nouveau métier pour évoluer en transversal.
–    Les Libre Arbitres : indépendants et créatifs, ils sont très attachés à leur autonomie dans le travail. Dans un environnement faiblement normé, ils savent faire preuve d’un grand sens de l’initiative et de beaucoup de souplesse. Ce sont les seuls à envisager la création d’entreprise.
–    Les Cocooners : moins impliqués qu’avant, ils ont l’impression de ne pas avoir beaucoup de perspectives d’avenir et sont très sensibles à leur qualité de vie professionnelle. Selon la nature du management, ils peuvent aussi bien représenter un point d’équilibre qu’une force d’inertie dans l’entreprise.

Le mythe de la génération Y ?

L’étude Alter Ego montre que l’effet générationnel est largement surestimé dans le domaine RH. En réalité, les motivations et les comportements professionnels traversent les classes d’âges. Autrement dit, la fameuse Génération Y, casse-tête des recruteurs, ne pourrait bien être qu’une coquille vide qui regroupe artificiellement des profils dont le seul dénominateur commun est d’avoir sensiblement le même âge et d’être naturellement à l’aise avec les nouvelles technologies.

Où est passée la Génération Y ?

Mais ou est passée la Génération Y ?

Où est passée cette génération de jeunes de moins de 30 ans a qui tout sourit: le marché du travail, les salaires, les carrières rapides, les technologies, le monde… ?
Où sont ces employeurs qui se battaient il y a un an pour s’attirer leurs faveurs ?

Où sont ces bouleversements organisationnels et managériaux tant attendus, censés adapter l’entreprise d’hier aux aspirations des jeunes d’aujourd’hui ?

Que pensent ces jeunes diplômés qui se sont vu dire qu’ils étaient des stars, que les entreprises se les arracheraient et que leurs salaires seraient très vite astronomiques ?

Quel discours tiennent désormais les recruteurs à de jeunes candidats mendiant péniblement un stage à 500 euros quand il y a 6 mois, le monde entier les priait à genoux d’accepter CDI, plans de carrières et avantages en nature…

Où sont les ipod, babyfoots et autres poufs multicolores, ces soit disant must-have des entreprises modernes ?

Cette Génération Y, ce concept vendu aux jeunes, comme aux entreprises, n’est finalement qu’un banal dérivé financier, un sous produit des marchés. Une bulle spéculative sans contrepartie, dans laquelle on a fait enfler les chevilles des étudiants, leur mentant sur la réalité de l’économie et le fonctionnement de l’entreprise. Elle a donc explosé avec le reste.

Que faut-il comprendre, qui faut-il être, lorsque tout le monde fonce dans un sens, puis en l’espace de quelque mois, ce même ‘tout le monde’ fonce dans un autre ? Où est le sens ?

En fait, cette génération Y me fait penser à un subprime.
Elle est ce rêve vendu de pouvoir avoir trop vite et facilement ce qu’il faut normalement construire et mériter.

De ce fiasco, se relèvera la Génération Z.

Mais pour elle, j’écrirai un autre billet.

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