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Casino Supermarchés soutient les étudiants

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Interview de Thomas Vilcot, Responsable du Développement RH, Casino Supermarchés

Quelles sont vos actions dans les écoles ?

On fait une centaine d’interventions par an dans les écoles, dans toute la France. Les collaborateurs donnent de leur temps. Cela peut être sous forme de témoignage métier, intervention en cours, participation à des jurys d’examen, aide à la rédaction d’un mémoire… Nous faisons aussi de la préparation aux entretiens d’embauche. Nos actions s’inscrivent dans le temps, on ne fait pas de « one shot ».

Comment se passent les ateliers d’aide au recrutement ?

Nous avons organisé des simulations d’entretiens pour les étudiants. Nous les accompagnons dans leur présentation,  les corrigeons. Nous donnons des conseils pratiques pour la rédaction de CV et lettres de motivation.

Il y a à la fois des opérationnels, des directeurs de supermarché, et des personnes des Ressources Humaines, c’est intéressant pour les étudiants d’avoir les deux regards.

C’est l’occasion d’essayer sans risques, de corriger ses défauts et de prendre les bons réflexes.

Quels sont vos conseils pour réussir son entretien de recrutement ?

Il faut tout d’abord être bien informé sur l’entreprise. Avec l’accès que l’on a à internet, on ne peut plus se permettre d’arriver à un entretien sans connaitre l’entreprise, ses produits, son évolution, ses métiers…

Je conseille aux candidats de postuler là où ils veulent vraiment travailler, autrement dit, il ne faut pas venir vers une entreprise par hasard.

En entretien, il faut savoir être structuré et pédagogue. Il est important de montrer de la curiosité et  de se projeter dans l’avenir. On s’attend à ce que le candidat pose des questions sur la vie de l’entreprise.  Il faut aborder l’entretien comme un échange et profiter de cet échange.

Pour en savoir plus 12000etreshumains

Universitaire et fière de l'être !

J’ai été interpelée par l’article de l’Apec sur les universitaires qui titre j’ai fait la fac et alors ? suivi par des conseils « spécial universitaires ». Ca commence comme ça : « Plus de complexes vis à vis des écoles, voici comment séduire les recruteurs quand on vient de l’université ».

Coup de massue pour moi qui ai choisi la fac plutôt qu’une école et qui suis plutôt fière de mon parcours universitaire !

Je n’ai jamais songé à complexer face aux écoles, ni à avoir honte d’avoir « fait la fac ». J’ai eu des enseignants plutôt brillants et exigeants. Je n’ai pas eu spécialement de difficultés à trouver un stage, un apprentissage ou un job. Et je ne vois pas bien pourquoi j’aurais besoin d’un coaching spécial par rapport à un diplômé d’école…

Maintenant, si je prend un peu de distance sur mon cas personnel et mets la casquette de « recruteuse » (pour avoir pratiqué ce métier chez Johnson et Johnson, puis plus récemment chez PepsiCo), voila ce que je peux dire des « profils universitaires », en étant la plus objective possible :

– Les jeunes diplômés universitaires sont généralement moins bien préparés au monde professionnel, dans le sens où ils n’ont pas appris à se mettre en valeur et ont souvent moins d’expérience professionnelle -via les stages- que les étudiants sortis d’écoles. Ce qui peut parfois les desservir en cas de concurrence sur un premier job.

– Les réseaux d’anciens élèves sont généralement moins organisés et puissants que ceux des Grands Écoles. Or, en France le réseau aide beaucoup pour s’intégrer et évoluer professionnellement.

– La Fac assure une réelle égalité des chances et une diversité des parcours mais présente un grand risque. Les écoles de commerce ou d’ingénieur sont plus difficiles à intégrer mais on est certain d’en sortir avec le diplôme promis. La Fac est quant à elle une pyramide : tout le monde peut y entrer. Mais les parcours sont incertains et on n’arrive pas toujours au bout de ses ambitions. En effet, les véritables sélections arrivent bien tard (par exemple les Master 2, ex DESS et DEA). Et laissent alors les recalés équipés d’un diplôme parfois vague, le plus souvent loin de l’aspiration initiale. Ainsi, les étudiants se retrouvent « malgré eux » sur le marché de l’emploi, sans projet dans l’entreprise et forcement déçus de ne pouvoir aller au bout de leur premier choix. A ce moment là, effectivement, leur CV n’est pas adapté à l’entreprise et ils sont finalement obligés de reconstruire un nouveau projet professionnel. J’imagine que certains perdent confiance et on besoin d’accompagnement, notamment de la part de l’apec, mais je ne pense pas que ce soit leur rendre service que de les « comparer » aux diplômés d’école.

Mais, heureusement, pour ceux qui vont « jusqu’au bout » tout va bien. Sortent des Masters des diplômés que les entreprises s’arrachent et que les recruteurs connaissent bien. Pour ne citer que quelques exemples de Masters universitaires (source Challenges.fr, le dossier en cite 15 autres) :

Master Montpellier 1 audit, contrôle finance, gestion patrimoniale

diplômés embauchés dès la sortie: 95% ; salaire brut moyen : 35 000 euros

Master Bordeaux 1 Achat industriel et composants électroniques : 100% – 30 000 euros

Master Université du Maine Acoustique des transports : 100% – 36 000 euros

Mais il serait faux de penser que les recruteurs sont sceptiques face aux universitaires, ou qu’ils favorisent les écoles. Les recruteurs parlent davantage de diplômes, non de fac ou d’école, elles recouvrent tant de réalités différentes…

Enfin, universitaire ou non, je vous conseille plutôt la lecture du retour de la fierté universitaire qui souligne la capacité d’adaptation et d’innovation des université françaises, notamment concernant la loi LRU « relative aux libertés et responsabilités des universités ».

Siemens. Recrute des ingénieurs à la maternelle.

siemens 

La pénurie d’ingénieurs est telle en Allemagne, que les grands groupes comme Siemens courtisent les maternelles.

Siemens a ainsi distribué gratuitement 3000 kits « découverte » à l’intention des 3-6 ans, et assure la formation des instituteurs.

Pourquoi viser les maternelle ?

Pour préparer le futur de Siemens en suscitant des vocations vers les métiers scientifiques très tot. La curiosité des enfants est infinie à cet âge…

Que contient ce Kit ?

Des expériences scientifiques à réaliser avec les instituteurs et des fiches pédagogiques. Chaque kit revient à 500 euros.

Ses inititatives se poursuivent dans le secondaire puisque Siemens, par le biais de son programme mondial « génération 21 », fournit du matériel d’enseignement et coopére avec des écoles et des université à travers le monde pour s’adresser aux nouvelles générations.

En France, on éspère que l’éducation nationale est prête à réserver un bon acceuil à des initiatives comme celles là. Le métier d’ingénieur est aussi en baisse d’attractivité, alors que les besoins ne cessent de croitre.

Siemens, en offrant une approche moderne et ludique des matières scientifiques, parviendra sûrement à susciter de l’intérêt, et donc des vocations, c’est tout le secteur scientifique qui en bénéficiera.

Source  Usine Nouvelle.com

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