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Danone. Comment se passent les entretiens de recrutement ?

Vous avez passé des entretiens de recrutement chez Danone ou dans ses filiales ?

Partagez votre expérience ou posez vos questions !!!

  • Quelles sont les questions posées ?
  • Qui sont les interlocuteurs rencontrés ?
  • Combien d’entretiens faut-il passer pour être embauché ?
  • Les postes présentés sont-ils clairs et inspirant ?
  • Les salaires sont-ils transparents et attractifs ?
  • Est ce que c’était difficile ?
  • Avez-vous bien été reçu ?
  • Quelle image de l’entreprise ces entretiens vous ont-ils laissée ?
  • Conseilleriez-vous cette entreprise à vos amis ?

N’hésitez pas à compléter cette liste de questions !

Danone. Quelle finalité pour l'entreprise ?

Ca y est !

J’ai enfin trouvé une entreprise qui ose revendiquer une conviction humaniste de l’entreprise :
Ainsi, Danone écrit sur son site Internet : « L’épanouissement des hommes est à la fois la condition et la finalité de la croissance« .

Cette vision de l’entreprise est très rare.

Je me suis amusé à poser la question à de nombreux patrons d’entreprises, de toutes tailles, mais aussi des managers et des entrepreneurs. 

A 90%, la réponse à la question : « Quelle est la finalité de l’entreprise » est : « C’est gagner de l’argent ».

Personne ne contredit que sans gagner de l’argent, l’entreprise meurt. Et que si elle meurt, il ne peut pas y avoir d’épanouissement des hommes.

C’est l’argument de ceux qui me disent que le profit est donc nécessairement la finalité de l’entreprise et de sa croissance.

Mais ils confondent -volontairement ou non- la notion de finalité et d’objectif. Comme ils confondent la fin et les moyens.

Est-ce bien grave ?

Je pense que oui. 

Car si l’on érige le profit en finalité de l’entreprise, l’ensemble des choix et arbitrages que les managers ont à faire en découle. La crise actuelle est un signe des limites de ce système.

Mais si l’on érige l’épanouissement des hommes en finalité, en y associant le profit comme moyen d’y parvenir, alors les décisions managériales sont profondément bouleversées. Les courts, moyens et long termes retrouvent leur équilibre. Tout comme l’intérêt général.

C’est le pari courageux de Danone.

En tout cas de l’écrire. Car beaucoup n’y pensent même pas.

Danone. Objectif neutralité carbone.

Danone n’appartient pas à un secteur d’activité soumis à Kyoto et aux quotas de C02.

Mais le groupe veut néanmoins explorer une voie lui permettant d’atteindre la neutralité carbone pour ses marques d’eau et de produits laitiers. Un bel objectif !!!

Et ce, de deux façons :

Réduction à la source de ses émissions : objectif -30% en 2012

Compensation des 70% restants (soit 200 000 tonnes de Co2) via son Fonds pour la Nature (doté de 4 millions d’Euros), qui développe notamment un inédit projet de restauration d’une zone humide au Sénégal

Ce Fonds pour la Nature vise à soutenir des projets combinant la gestion des ressources en eau et la captation du CO2 dans les zones humides. Car les zones humides fixent 25% du carbone de la planète, d’où l’idée de créer un système similaire à celui du « Mécanisme de développement propre » instauré par le protocole de Kyoto, permettant aux entreprises de compenser leurs émissions.

Au Sénégal, l’objectif est de restaurer la mangrove, importante zone de séquestration et de captation du carbone. Ainsi, 400 villages de la région de la Casamance et du delta du Saloum participent, avec l’Oceanium, une association locale, à la replantation des mangroves, soit 25 millions de palétuviers sur 5000 hectares.

Suivront sûrement: marécages, deltas, mangroves, prairies d’altitude et tourbières, qui jouent un rôle considérable dans les changements climatiques mais qui apportent également des services écologiques non négligeables en fournissant 25% des ressources alimentaires.

Source : Novethic

Great Place to Work. Quelle crédibilité ?

Vous êtes nombreux à me demander pourquoi je fais l’impasse sur les résultats du classement 2009  « Great Place to work » qui récompense les entreprises où il fait bon travailler.

Car je trouve ce classement décevant. Voire abusif.

Voici pourquoi :

– Pour être évalué, il faut payer.  Les entreprises évaluées sont donc obligatoirement clientes de Great Place to Work.

– Le coût est d’environ 6000 euros. Pour les PME, cela représente un investissement important qui peut les disqualifier de la démarche.

– Parmi environ 100 entreprises évaluées, seules les 30 meilleures sont médiatisées : il est donc impossible d’être mal classé.

– La méthodologie est discutable :

1/3  de la note est liée aux déclaration de la Direction des Ressources Humaines. Dans le dossier à rendre, il y a un certain nombre de questions, avec documents internes à fournir à l’appui, sur la formation interne, l’environnement de travail, la rémunération, la communication interne etc. Mais sur quels critères se basent les examinateurs ? Comment comparer un dossier à l’autre s’agissant de réponses qualitatives, exercice délicat qui mériterait plus de transparence…

2/3 de la note sont liés aux questionnaires de salariés : 250 salariés maximum sont questionnés. S’il faut reconnaître que l’échantillon est représentatif, il ne l’est cependant que sur un périmètre donné et choisi par l’employeur. Danone, par exemple, choisit de faire le questionnaire sur sa population « siège ». Idem pour Coca Cola qui choisit de questionner « Coca Cola Services ». A partir du moment ou l’entité est sélectionnée par la DRH, autant prendre celle la plus favorables. Non ? Certes, « Great Place to Work » prend soin de préciser l’établissement mais on sait que tout le monde fait la confusion…

– Puisque les entreprises choisissent, chaque année, d’être clientes ou non, il ne peut y avoir de continuité et d’évolution dans les classements : où sont passées les entreprises comme Google (1er en 2008) et Bain & Company (1er en 2007) ? En fait, bien souvent, les entreprises viennent se payer un coup de pub et surtout, s’arrêter là, de peur de baisser dans le classement.

Il serait plus juste de récompenser les entreprises qui s’inscrivent dans la durée, preuve d’un engagement profond, comme PepsiCo, bien placée depuis 5 ans.

– Enfin, je ne crois pas qu’on puisse « tout comparer » en mettant toutes les entreprises dans le même sac, il faudrait faire un classement plus fin, par type d’entreprise. Comment peut on comparer les réponses des collaborateurs  d’Accuracy, spécialisé dans le conseil en finance d’entreprise (2ème au classement) avec celles de McDonald’s (19ème au classement) ? Ils n’ont clairement pas les mêmes attentes… D’ailleurs McDonald’s a des résultats exceptionnels en matière en matière de promotion interne, le 19ème rang me parait sévère !

Finalement, Great Place to Work est une Agence d’image employeur qui a trouvé un positionnement très malin : elle fait croire à un classement RH alors qu’elle ne fait que la campagne de médiatisation d’entreprises souhaitant travailler leur marketing RH.

Son mérite -à mes yeux- est de permettre de déceler des pratiques RH innovantes. On va s’y intéresser de près. Par exemple, W.L Gore et Associé qui prône la liberté d’agir comme méthode de management, les salariés sont associés aux résultats en recevant 10% de rémunération supplémentaire sous forme d’actions (non cotées).

Opération Phénix. La résurrection des littéraires ?

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« N’ayant pu se reproduire, le phénix, quand il sentait sa fin venir, construisait un nid de branches aromatiques et d’encens, y mettait le feu et se consumait dans les flammes. Des cendres de ce bûcher surgissait un nouveau phénix… »

Voici tout le bien/mal que l’on souhaite aux étudiants « littéraires », volontaires de cette Opération Phénix.

Car ce jeudi 9 avril avait lieu la 3ème édition de l’opération Phénix.

Le principe est simple : mettre en contact des entreprises (9 cette année : Axa, Coca-Cola Entreprise, Danone, HSBC,  Marine Nationale, L’Oréal, PricewaterhouseCoopers, Renault, Société Générale) et des étudiants « littéraires » de 8 universités partenaires (Panthéon Sorbonne, Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris-Sorbonne, Paris Descartes, Denis Diderot, Val de Marne, Paris-Est Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise).

Car le constat est sans appel : ces profils ne sont en général ni intéressés ni intéressants pour l’Entreprise. En tout cas en France, où les étudiants écoles d’ingénieurs et de commerce trustent la plupart des postes. Et pourtant, dans de nombreux pays, notamment le Royaume Uni, ils trouvent naturellement leur place.

Alors, à l’instar de leur Oiseau-logo, ces étudiants ont pour mission de renaître de leurs cendres.

Car à en croire les inventeurs de l’Opération Phénix, ces filières (Recherche en Lettres, Sciences Humaines et Sciences) incapables de se reproduire, ou disons plutôt, de « produire », peinent à trouver leur place dans un environnement professionnel hostile et décalé.

Ainsi, jeudi dernier, ces 9 entreprises considérant cette différence de cursus scolaire comme un atout pour elles, se sont déplacées dans les salons de la Maison de la cité internationale universitaire (Paris 14°), et ont expliqué quels types de parcours les étudiants pouvaient réaliser dans les entreprises, mais aussi ce qu’elles attendaient d’eux.

Des 2 promotions précédentes, l’Opération Phénix a permis l’embauche de 70 étudiants en CDI. Et un seul contract a été rompu à ce jour.

En ce jour de Pâques, j’imagine que vous vous joindrez à moi pour souhaiter à ces filières une belle résurrection !!!

Danone. Talent Génération et promotion interne !

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2 chiffres symboliques de la politique de Ressources Humaine de Danone ont retenu mon attention :

3 : C’est le nombre d’années que restent en moyenne les cadres dans leur poste

80 : C’est le pourcentage des directeurs qui sont issus de la promotion interne

Ces chiffres reflète une volonté indéniable de Danone de nourrir son organisation de Talents « made in Danone ».

Pour les salariés, cela présente de véritables opportunités de développement personnel.

Pour l’entreprise, c’est le signe d’une volonté de construire une culture d’entreprise forte et qui lui est propre. Mais aussi la reconnaissance de la responsabilité de l’entreprise dans le développement des hommes.

Autre fait très marquant : Danone indexe le bonus de ses dirigeants sur un indicateur : le Talent Génération.

Le Talent Génération est censé mesurer la capacité du Groupe à développer les personnes.

Je ne connais pas le détail du calcul de cet indicateur. J’imagine qu’il doit refléter la mobilité, les promotions internes et les budgets formation… Si vous en savez un peu plus sur son mode de calcul, je suis preneur.

En attendant, je pars à sa recherche…

Danone. Diplômer ses ouvriers.

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En France, changer de statut relève du parcours du combattant. Voire de l’exploit dans certaines entreprises.

On naît cadre ou non-cadre.

Et si on est non-cadre (donc par définition « exclu »), on peut être ouvrier, employé, technicien, ou agent de maîtrise. Le fameux et magnifique ETAM !

Ne cherchez pas trop loin les fondements, il n’y en a pas d’intéressants. Si ce n’est qu’on ne cotise pas aux mêmes caisses de retraite, et que les cadres n’utilisent pas l’horloge pointeuse pas dans les usines.

Et bizarrement, les entreprises adorent conserver ces castes et leurs politiques RH peuvent du coup se résumer ainsi : on traite individuellement les cadres, et collectivement les non-cadres. Salaires, formation, droit du travail, mobilité…

J’ai donc été particulièrement intéressé de voir que Danone avait mis en place un programme permettant aux « ouvriers » d’accéder à des diplômes, allant du CAP au BTS, voire même un diplôme supérieur (le diplôme étant souvent l’unique moyen de changer de statut, ou d’accéder à une responsabilité vraiment intéressante). Ce programme s’appelle Evoluance.

Et pour diplômer, le levier utilisé s’appelle la VAE, ou Validation des Acquis de L’Expérience.

Rares sont les entreprises qui profitent de cette opportunité, pourtant simple et pratique.

Pourquoi ? Soit par méconnaissance, soit –pire- par crainte de ne pas savoir gérer la montée en compétences de certaines personnes ou populations.

Ainsi, chez Danone, en 2008, ce sont 1 055 salariés ont été diplômés, soit 10% des ouvriers.

Franchement, bravo !

Et si vous voulez des infos sur la VAE, suivez le lien.

Développement Durable. Top 5 des entreprises du CAC 40.

Quelles sont les meilleures entreprises du CAC 40 en matière de Développement Durable ?

Le magazine Challenges vient de publier une étude. 3 critères sont analysés :

– L’engagement Environnemental

– L’engagement Social et Sociétal

La gouvernance (ensemble des processus, réglementations, lois et institutions influant la manière dont l’entreprise est dirigée, administrée et contrôlée. Cela inclut les relations entre les acteurs impliqués et les objectifs qui gouvernent l’entreprise. Les acteurs principaux sont les actionnaires, la direction et le conseil d’administration, les employés, les fournisseurs, les clients, les banques, le voisinage, l’environnement et la communauté au sens large)

And the winner is…

1. STMicroelectronics. Le fabricant de semi-conducteur arrive en tête. Avec une note maximale de 5/5 sur chacun des 3 critères : Environnement, Social et Sociétal, Gouvernance). Challenges a apprécié sa gouvernance transparente, sa gestion responsable de l’effectif tout en s’adaptant au contraintes externes, et son engagement fort et son innovation en matière d’environnement.

2. L’Oréal. Le leader mondial des cosmétiques se fait remarquer par sa diversité des Ressources Humaines, mais aussi pour sa capacité à placer l’hygiène et l’environnement au coeur de la Recherche et Développement.

3. Renault. Notre célèbre constructeur automobile a convaincu par ses engagements sur le Respect des Droits de l’Homme, sa gestion pro-active des impacts environnementaux directs et indirects.

4. Danone. Même si sa gouvernance d’entreprise est plutôt mal notée(3/5), le groupe agroalimentaire est dans le top 5 notamment grâce à son programme « Danone Way Ahead« , ainsi que pour son engagement vers « L’innovation Sociale ».

5. EDF.Sa démarche de développement durable fait partie intégrante de la stratégie de l’entreprise.

On sent vraiment que le besoin d’une notation sociale, environnementale…bref, d’un référent fort sur la performance « Humaine » se fait sentir… On tâtonne, on tâtonne…

On va finir par y arriver !!!

Merci en tout cas pour ces initiatives…

Danone. Une nouvelle image employeur.

danone

Vous avez l’impression d’atterrir sur un site qui recherche des volontaires pour développer du micro crédit au Rajasthan…pourtant ce n’est pas une erreur, vous êtes bien sur le site de recrutement de Danone !

Plus rien ne nous étonne avec la publicité, on va finir par se tromper et envoyer nos dons à Danone plutôt qu’aux associations humanitaires…

La question est la suivante : quel message Danone a t-il voulu faire passer auprès des jeunes actifs ?

Spontanément, cette campagne donne le sentiment que Danone n’est pas du tout glamour; Danone est artisanal, convivial et naturel.

Il y a un aussi un côté religieux dans cette campagne, on a le sentiment que Danone se sent investi d’une mission: « apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre ». Une entreprise socialement responsable qui tient un projet ambitieux (c’est le moins qu’on puisse dire !) et fédérateur. Ça donne envie…

Cette nouvelle campagne internationale de développement de « marque employeur » vient tout juste d’être lancée, elle est intitulée « Something Special Inside » (particulièrement romantique pour un slogan de recrutement, à l’opposé des images).

En France, la campagne de communication sera déployée sur les forums des Grandes Ecoles, cette année et en 2009.

Elle aura, à mon avis, du succès. Elle est en accord total avec la stratégie de l’entreprise et dans l’air du temps.

Classement. Les entreprises qui attirent le plus.

Chaque année, Universum réalise ce classement des entreprises qui attirent le plus les jeunes diplômés.
Des écoles de commerce, et d’ingénieurs.
Verdict…

classement entreprises

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