Améliorons la Relation au Travail, pour chacun et pour toutes les organisations !

Étiquette : Culture d’entreprise

"Office code", le comparatif des cultures d'entreprises européennes

L’ouvrage « Office code » est édité par Steelcase, il décrypte la diversité culturelle de l’espace de travail en Europe.

Ce livre a pour vocation de définir les habitudes et les coutumes par pays et donc de mieux cerner les attentes des entreprises en terme d’utilisation de l’espace de travail.

Plusieurs pays sont passés au crible:

Les Pays Bas sont un pays très égalitariste. Tous les salariés sont logés à la même enseigne et les supérieurs hiérarchiques ne bénéficient pas d’un aménagement particulier.

Les britanniques avalent généralement un sandwich devant leur ordinateur en guise de déjeuner.

En France, les rituels sociaux au travail sont très importants. On prend souvent la pause entre collaborateurs pour parler de sujets personnels et professionnels.

En Italie, le hall d’entrée et le bureau des dirigeants sont souvent les seuls espaces où un soin particulier est apporté à l’aménagement.

En Allemagne, les bureaux sont conçus pour offrir un maximum de lumière. L’espace individuel est primordial, l’espace partagé n’existe pas.

Pour peu que ces stéréotypes paraissent simplistes, ils reflètent de réelles tendances culturelles à prendre en compte pour améliorer les rapports entre nationalités au travail.

Malgré la tendance à la généralisation de la culture et des modes de vies, certaines différences persistent et peuvent être un frein aux résultats d’une entreprise. De plus en plus de groupes fusionnent avec des entités étrangères et sont, de fait, dans la problématique du travail collaboratif entre étrangers.

Partant du postulat que l’aménagement de l’espace participe au bien-être des équipes, et donc aux résultats et à l’engagement des employés, Steelcase propose des solutions concrètes aux entreprises cosmopolites.

office code

Sephora. Challenge vidéo interne.

Sephora propose à ses collaborateurs de réaliser une vidéo, avec leurs propres moyens, pour faire vivre « l’effet Sephora » aux visiteurs  du blog Sephora (dont j’ai déjà parlé ici).

Ils doivent « traduire l’expérience unique de l’effet Sephora dans leur quotidien ». Mieux que l’effet « kiss cool », l’effet « Sephora ».

Il faut le vivre pour le comprendre.« Excellence, liberté, émotion et audace », c’est ce qu’annonce Sephora ici

Mythe ou réalité ?

Les collaborateurs nous le dirons avec leurs mots.

En tout cas , c’est audacieux de la part de Sephora de proposer la liberté de filmer leurs émotions à ses excellents collaborateurs.

Le 26 octobre les vidéos seront visibles sur leur blog.

Paul. Quelles valeurs ?

 paul.jpg

Le Monde du 17 février a réalisé une belle enquête visant à réhabiliter les patrons de PME aux yeux de l’opinion publique.

Car en ces temps de tourmente, l’amalgame est vite fait entre les irresponsables profiteurs d’un capitalisme trop peu régulé et les 2,7 millions chefs d’entreprises qui -finalement- le font vivre, un peu plus humblement.

Parmi eux, Maxime Holder, 40 ans, PDG de Paul, le célèbre boulanger. L’enseigne n’est plus vraiment une PME, et compte 9000 salariés, dont 3500 en France, pour un chiffre d’affaire de 400 millions d’euros.

Voici ceux qu’il déclare :

« mettre les gens sur le carreau quand on accorde des bonus ou des dividendes est inacceptable. Quand une entreprise souffre, tout le monde doit souffrir. Notre actionnariat est familial. Jamais nous n’irons en bourse. Jamais nous ne travaillerons avec un fonds d’investissement qui demanderait à toute force une rentabilité. j’ai toujours considéré qu’une entreprise avait d’être vocation que d’être un simple tiroir-caisse ».

Il faut dire que Paul est une entreprise familiale fondée en 1889. Julien, Francis et Maxime Holder se sont succédés pour diriger et développer cette enseigne désormais célèbre.

Leur indépendance leur permet ce « luxe » d’être simplement plus humains que ceux dont la soumission au capitalisme financier fait peine à voir.

Dassault. Le client avant les salariés.

dassault.jpg

Très instructif sur la culture de Dassault !

Son patron, Serge Dassault a écris ces vœux dans le Figaro du 1er janvier 2009.

Et selon lui, le rôle de l’entreprise est « de satisfaire ses clients en priorité pour qu’ils achètent ses produits, avant de satisfaire son personnel et ses actionnaires ».

Même si je suis bienheureux de ne pas voir figurer les actionnaires en tête du classement des groupes à satisfaire, j’aurais tendance à considérer que la satisfaction des clients est un davantage un moyen (au même titre que la réalisation d’un profit), qu’une finalité.

La finalité de l’entreprise étant tout d’abord le développement des hommes qui la composent, puis -et seulement ensuite- de ceux qui l’entourent.

Évidemment, il n’y a pas de développement des employés, ni même de survie, sans satisfaction des clients et réalisation de profit suffisant.

Mais si personne ne conteste le fait que sans essence, la voiture n’avance pas, personne n’affirme pour autant que la finalité de la voiture, c’est l’essence !

Leroy Merlin. L'entreprise où il fait bon vivre.

leroy merlin 

Leroy Merlin est la première entreprise française au classement « Great place to work » 2008.

Une reconnaissance exceptionnelle à laquelle vient s’ajouter un « prix spécial formation« .

Et l’entreprise figure dans le palmarès depuis 4 ans, ce qui prouve la pérennité de sa performance.

Alors comment expliquer que les salariés Leroy Merlin se sentent si bien au travail ?

D’après l’enquête, les salariés apprécient tout particulièrement la culture d’entreprise basée sur le partage des responsabilités et le politique Ressources Humaines très active en leur faveur.

Le « prix spécial formation » récompense l’effort constant de l’enseigne pour le développement de ses collaborateurs.

Quelques exemples :

– Création de l’Institut de Développement Leroy Merlin, qui accueille 12 000 stagiaires par an.

– Création d’un Plan individuel de formation

– Chaque nouveau collaborateur est accompagné par un tuteur expérimenté

Ces initiatives en matière de formation ne sont pas révolutionnaires…

Finalement, le secret de « bien être » des salariés Leroy Merlin est très simple, c’est l’état d’esprit général de partage qui est exceptionnel et que les salariés ont voulu récompenser. On peut donc saluer le management qui a construit cette culture qui rend (apparemment) heureux au travail.

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén