Le groupe de tabac franco-espagnol Altadis, racheté en janvier par son concurrent britannique Imperial Tobacco, taille dans ses effectifs et ses usines.

Le groupe a annoncé ce jeudi 18 juin 2008, la suppression de 1.060 emplois en France, soit la moitié des postes.

Les 2 usines de Strasbourg (cigares) et de Metz  (tabac à rouler) seront fermées.
250 postes supprimés dans les fonctions marketing et ventes.
120 postes supprimés dans les fonctions centrales support.
133 postes supprimés en développement et qualité.

Le plan devrait entraîner autour de 600 millions d’euros de frais de restructuration, selon le groupe britannique, qui compte parallèlement dégager grâce à l’acquisition d’Altadis 300 millions d’euros d’économies par an d’ici 2010, puis 400 millions à partir de 2012.

Altadis avait déjà annoncé en 2006 un projet de restructuration concernant les fonctions centrales et commerciales ainsi que la distribution, entraînant la suppression de 472 postes, 239 en France et 233 en Espagne.

En 2005, le groupe avait fermé l’usine de cigarettes de Lille, qui employait plus de 500 salariés au moment de l’annonce de sa fermeture en 2003.