Plus une entreprise compte de femmes cadres à son effectif, moins son cours de bourse ne s’écroule.

C’est le résultat d’une étude très sérieuse menée par Michel Ferrary Professeur de Ressources Humaines (Business School du Ceram).

Voila comment il a mené l’enquête : il a trouvé dans les bilans sociaux des sociétés du CAC 40 (et quatre autres sociétés) la répartition homme / femme de l’entreprise et le pourcentage de femmes cadres.

« Ces taux ont été croisés par une analyse de corrélation et de régression avec le cours de bourse des actions de ces entreprises du 1 janvier au 10 octobre 2008. Les deux types de tests se révèlent significatifs : celles qui ont un fort taux de féminisation résistent mieux au tourmentes des marché boursiers »commente Michel Ferrary.

Le style de management des femmes diffère de celui des hommes, notamment en ce qui concerne la prise de risques. Les femmes tendraient à prendre des décisions moins risquées. Lors d’un krach, les marché financiers récompenseraient implicitement les stratégies plus prudentes des femmes et sanctionneraient les stratégies plus audacieuses des hommes.

Une donnée manque à cette enquête, c’est le croisement avec la moyenne d’âge des femmes interrogées. En effet, je ne suis pas du tout convaincue que cette étude s’applique à la génération Y. Les différences dont on parle sont, je pense, uniquement liées à l’éducation. On a longtemps attendu d’une petite fille qu’elle soit « raisonnable », sérieuse et bonne gestionnaire (notamment du foyer…).

Tout ça a déjà beaucoup changé depuis 20 ans, non ?

Bref, cette enquête fait beaucoup parler d’elle mais a finalement peu d’intérêt…