Améliorons la Relation au Travail, pour chacun et pour toutes les organisations !

Auteur/autrice : Laurent Page 51 of 52

Goodyear. 402 suppressions de postes.

La direction de Goodyear Dunlop confirme la suppression de 402 (sur 1400) emplois à Amiens, dès septembre prochain, et accuse la CGT d’être responsable de cette décision, l’organisation syndicale ayant fait valoir son droit d’opposition à un accord réorganisant le temps de travail en 4×8.

« La CGT a pris la lourde responsabilité de faire valoir son droit d’opposition à l’accord sur l’organisation du travail en 4×8 et à toutes les contreparties négociées depuis près de deux ans », écrit la direction dans un communiqué diffusé mardi.

« En sa qualité d’organisation syndicale majoritaire, elle en a le droit. Et la loi est formelle: cette dénonciation par le syndicat majoritaire rend, de fait, l’accord caduc« , poursuit la direction.

Source AFP

General Motors. Plan de restructuration annoncé.

General Motors (Detroit) annonce un important plan de restructuration visant à réduire ses coûts de dix milliards de dollars.

GM a notamment indiqué qu’il souhaitait réduire de 20% ses coûts salariaux liés aux fonctions administratives, une mesure qui signifie la perte plusieurs milliers d’emplois parmi les 40.000 salariés que compte le groupe en Amérique du Nord.

Les actionnaires seront aussi mis à contribution avec la suspension du dividende sur les actions ordinaires.

Le directeur financier, Fritz Henderson, a précisé que le réduction des coûts de personnels se ferait via des primes au départ et des plans de départs anticipés à la retraite.

General Motors a ajouté qu’il diminuerait également la couverture médicale de certains salariés à la retraite, annulerait certaines dépenses pour un montant total de 1,5 milliard de dollars, supprimerait les primes versées aux dirigeants au titre de l’année 2008 et accélèrerait les fermetures d’usines de gros modèles annoncées début juin.

Le constructeur a annoncé que le syndicat avait approuvé qu’un versement de 1,7 milliard de dollars à une mutuelle de santé liée à ce dernier soit différé.

SNCF. L’université du service

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La SNCF est convaincue que le meilleur moyen de faire face à la concurrence est de devenir l’entreprise préférée des clients. C’est « la rencontre réussie avec le client » qui fait la différence, rappelle Stéphane Fériaut, directeur adjoint de l’université du service.

Ça revient à dire que tout repose sur l’accueil et le professionnalisme des agents SNCF.

À l’occasion du lancement du TGV-Est, en juin 2007, les premiers personnels de contact managers puis agents ont été formés. « Des formations comportementales avec des improvisations théâtrales, du karaoké, des ateliers d’image de soi leur ont été dispensées. L’ob­jectif était de leur faire prendre conscience de leur attitude, des valeurs qu’ils portent et du soin à apporter à la rencontre. Nous avons également organisé pour les managers du coaching à bord des trains », souligne Stéphane Fériaut.

Sur cette ligne pionnière du TGV-Est, les premiers résultats sont plutôt probants : les enquêtes auprès des clients laissent apparaître un taux de satisfaction largement supérieur à celui enregistré sur les autres lignes TGV. Aujourd’hui, la formation se généralise à l’ensemble des lignes et devrait concerner sur 3 ans 24 000 agents et managers.

L’université du service a également démultiplié les programmes : formation des personnes nouvellement embauchées, programme pour les agents de maîtrise promus au statut de cadre, perfectionnement d’agents sur une nouvelle offre commerciale ou séminaires de dirigeants…

L’université du service a d’importants moyens : 12 campus en France, des locaux flambant neufs et 140 formateurs-coachs.

Source lefigaro.fr

On salue cette stratégie qui mise tout sur les compétences de son personnel pour se préparer à faire face à la concurrence. La SNCF ne se contente pas de croire en son personnel, elle l’accompagne dans ce changement en faisant preuve d’un grand investissement, à la fois humain et financier.

IKEA. Un mécénat intégré.

Depuis quatre ans, IKEA déploie un plan de mécénat en faveur des mal logés, au sein de lieux associatifs du réseau de la fondation Abbé Pierre.

Il s’agit de meubler les foyers d’accueil mais aussi de mettre à leur disposition des architectes d’intérieurs.

Cette opération de solidarité est exemplaire parce qu’elle implique les salariés à tous les échelons.

En effet, la conduite de projet est complètement décentralisée: tout est géré entre chaque lieu d’accueil et le magasin le plus proche qui fournit la main d’œuvre.

Les services clients, responsables des relations entre le magasin et la fondation sont aussi directement concernés. Quant aux architectes d’intérieurs mobilisés (personnel Ikéa), ils fournissent entre 4 à 6 semaines de travail.

Chacun participe à son poste à cette opération, parfois même sans le savoir.

C’est le cas par exemple des préparateurs de commande qui, quotidiennement, participent aux opérations de mécénat.

Ils reçoivent et traitent les commandes des foyers d’accueil, les intégrant dans le flux normal de leur activité.

Seule une communication interne astucieuse leur permet de connaître leur implication. Ils réalisent alors qu’ils sont un maillon important de la chaine.

On n’avait jamais eu connaissance d’un mécénat si naturellement intégré à l’entreprise. En fait, tout se passe comme si les foyers d’accueil étaient des clients lambda. Chacun des salariés offre une aide entièrement basée sur sa compétence. Comment mieux construire une culture de solidarité ?

Source « Management », juin 2008

Fedex. Culture de la reconnaissance.

On connait bien les systèmes de reconnaissance du type « meilleur employé de l’année ». Fedex, avec son fameux « contact clientèle de l’année« , innove sur plusieurs aspects :

-Ce ne sont pas les managers qui décident mais les personnes directement concernées par le service, à savoir les clients. L’avantage de ce système est qu’il garantit l’objectivité, c’ est surement plus motivant pour les participants au concours.

– Les clients votent directement par internet. Le processus est clair et rapide. Il s’agit de noter son contact clientèle de 1 à 10 selon les critères suivants : « courtoisie », « serviabilité », « aptitude à comprendre vos besoins ».

950 clients se sont déjà prononcés.

On note que d’autres prix existent en interne, par exemples :

-Prix « Bravo Zulu » qui prime une action ou performance exceptionnelle.

-Prix « Bravo Zulu service clients » pour l’action d’amélioration du service client.

Il semble que Fedex ait su créer une vraie culture de la reconnaissance, Bravo !

(inspiré de la source le figaro.fr)

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Gan Patrimoine. Recrutement et télé réalité.

Gan Patrimoine, filiale du Groupama, est la première entreprise à participer à une émission dédiée au recrutement. Parrainé par l’agence de recrutement Vitae Conseil, « Job Seekers » est diffusé sur BFM TV.

Le principe de l’émission : suivre en « live », sous forme de reportages de 90 secondes, toutes les étapes du recrutement, de la préparation des candidats à la signature du contrat, en passant par des séquences sur l’entretien de recrutement, les réactions des recruteurs et l’autocritique des candidats. Les émotions des candidats sont largement mises en avant.

Gan Patrimoine a un double objectif :

  • Améliorer sa notoriété et ancrer sa nouvelle image de  » spécialiste en gestion de patrimoine au service d’une clientèle haut de gamme ».
  • Attirer plus de candidats de qualité. L’entreprise prévoir de recruter 200 conseillers et entrepreneurs indépendants

Que penser de cette initiative ?

Il faut reconnaitre que Gan Patrimoine a fait preuve d’une certaine audace en ouvrant ses portes à la caméra. En outre, on peut vraiment parler d’innovation en termes de communication recrutement.

On regrette un peu qu’une mécanique « téléréalité » désormais bien connue  (quel candidat sera retenu ? Suspense !!!) prenne trop le pas sur les éléments de fond : méthodes utilisées, critères de choix, dernières techniques, questions posées, debrief des recruteurs, culture de l’entreprise.

D’ailleurs, vous verrez, le jury nous fait immédiatement penser à celui de « la nouvelle star » -bon d’accord- en moins déjanté.

En fait, pour une fois que l’on a accès aux coulisses d’un process en général très opaque, c’est un peu frustrant de ne pas apprendre davantage…

Chers chercheurs d’emploi, je vous recommande donc l’émission pour vous distraire, non pour aider à préparer vos entretiens d’embauche.

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Michelin. Une formation pas si virtuelle.

Michelin forme ses collaborateurs sur second life avec succès.

200 informaticiens ont déjà été formés au développement d’outils informatiques qui ont vocation à répondre aux besoins des différents services de l’entreprise. Cette formation en salles virtuelles est basée sur des cas pratiques concrets.

100 % des cas ont été résolus.

Bonne Nouvelle : fini le stagiaire isolé devant son ordinateur, avec comme seul support un diaporama ou une vidéo.

Second life permet aux stagiaires d’échanger entre eux et avec les formateurs. Tout se passe comme dans le monde réel, on peut continuer la discussion informelle après la formation.

Et cela sans les inconvénients logistiques, à moindre coûts et de façon ludique. Les stagiaires Michelin sont majoritairement enthousiastes, ce changement d’environnement a créé une dynamique positive.

Mais le principal avantage de second life est de simplifier des problèmes complexes.

Paradoxalement, représenter une problématique dans monde virtuel oblige à la matérialiser. Et c’est la simulation qui permet d’aboutir à la solution plus facilement.

Autre exemple, Carrefour, qui l’a bien compris en conceptualisant sur second life l’agencement de ses supermarchés. Second life n’est définitivement pas un jeu, c’est un outil génial de brainstorming et de conceptualisation.

 

Salariés de +50 ans, vous avez la pression !!!

39% des salariés de +50 ans déclarent travailler sous pression (54% chez les cadres).
Parmi les quinqua sous pression :
–    66% d’entre eux éprouvent des douleurs  (53% pour ceux qui travaillent sans pression)
–    61% éprouvent de la fatigue (30% pour ceux sans pression)


Source CEE (Centre d’Etude pour l’Emploi)

La "cool recruting attitude"

La mode est de séduire les candidats en organisant des événements de recrutement où l’on s’amuse ensemble. Par exemple, H&M invite à se retrouver en soirée, autour d’un verre. A priori la perspective de passer une soirée open bar dans un lieu branché est plus sympathique que de se rendre en tailleur à un entretien de recrutement formel.

Détrompez-vous ! Scrutés par ces recruteurs, vous n’oserez pas bouger d’un cil ! J’admire celui ou celle qui ouvrira la piste de danse sur le dernier tube de l’été devant son futur manager. Et oui, ils rêvent de vous voir au naturel mais vous le savez, c’est bien là le problème.

Si vous essayez de jouer la spontanéité, pensez que c’est précisément quand vous vous sentez bien que la catastrophe arrive. Vous ressentez l’envie de faire tout un tas de choses que l’on fait habituellement dans ce contexte, mais qui sont totalement déplacées, vue la finalité de cette soirée : trouver un emploi sérieux. Attention au verre de trop qui vous fait dire des horreurs sur votre boss, à la tape dans le dos, aux rires sonores, familiarités, grossièretés ou autres dérapages en tout genre. ..

En fait, c’est un exercice subtil, où vous perdez vos repères, qui n’a rien de réjouissant.

Pour vous préparer au mieux à ce nouveau type de recrutement, quelques conseils de base :

1/ Ne vous ne laissez pas tromper par le décor, préparer vous avec la même rigueur qu’un entretien classique

2/ Soyez naturel

3/ Soyez à l’aise. Mais pas trop quand même. C’est là que votre intelligence de situation vous servira

Et pour finir, je m’adresse aux initiateurs : pourquoi brouiller les cartes et nous faire croire que trouver un job est aussi facile que d’aller boire un verre au comptoir ?

Accor. Une solution au stress.

Ibis a lancé une hotline anonyme dont l’intitulé « souffrance au travail » est sans équivoque. Des psychologues sont à l’écoute des salariés 24h sur 24. Cette hotline permet de calmer certaines tensions entre salariés, d’accompagner les victimes de harcèlement moral, d’évacuer le stress lié à la clientèle…

Le groupe Accor ne s’arrête pas là, il s’inspire directement des sujets des appels pour améliorer son organisation et simplifier la vie de ses collaborateurs (garderie, conciergerie…).

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