Question : Lorsque le marché du travail se tend et que les cadres se font rares, que faire lorsqu’on doit recruter 1 500 nouveaux talents ?

Réponse : Faire comme Accenture et demander à ses salariés de devenir des recruteurs.

L’entreprise de conseil vient de lancer un vaste plan pour inciter ses collaborateurs à parrainer leurs connaissances. Frais de recrutements : de 1 000 à 4 000 euros de prime pour le prescripteur (contre environ 10 000 pour un jeune embauché, les cabinets de recrutement prenant entre 20 et 25% du salaire brut annuel).

Un site Intranet nouvellement crée, permet aux collaborateurs du cabinet de mettre en ligne les CV qu’ils recommandent, et de suivre en temps réel l’avancée du processus de recrutement.

Une initiative pragmatique bien compréhensible en temps de pénurie, en même temps qu’économiquement maligne.

Mais jusqu’où ne pas aller trop loin dans cette organisation clanique déjà marquée du sceau culturel des meilleures écoles de commerces ?

Où s’arrête le clan ? Quand commence le clone ?